Guy-Dominique Kennel, président du Conseil général du Bas-Rhin, a annoncé dans un communiqué lundi 5 janvier ne pas se représenter lors des élections départementales (ex-cantonales) des 22 et 29 mars. Devenu sénateur en septembre, l’élu UMP a indiqué vouloir se concentrer sur ce mandat.
En 2017, il aurait de toute façon dû choisir, contraint par l’application de la loi sur le non-cumul des mandats :
« Je ne souhaite pas engager le nouveau Conseil départemental sur une voie qu’il appartiendrait à d’autres d’assumer. Et puis les deux fonctions sont très prenantes et souffrirait d’une division en deux de mon temps. J’ai pris un engagement auprès des grands électeurs en septembre et je souhaite m’y tenir. »
« Ne pas revivre Preuschdorf »
Élu de l’ancien canton de Woerth, Guy-Dominique Kennel a en outre indiqué à Rue89 Strasbourg qu’il se retrouverait en concurrence avec Rémy Bertrand sur le nouveau canton de Reichshoffen, ce qu’il souhaitait éviter. Ayant mal vécu son retour comme simple conseiller municipal à Preuschdorf après en avoir été maire, il a également exclu de ne reste que simple conseiller départemental.
Après 23 ans au Conseil général, dont 7 en tant que président, Guy-Dominique Kennel restera cependant impliqué dans les affaires bas-rhinoises, puisqu’outre son mandat de sénateur, il conserve la présidence de Agence de développement économique du Bas-Rhin (Adira).
Vendredi 2 janvier, Robert Herrmann, président de l’Eurométropole (ex-CUS) a aussi fait savoir qu’il ne serait pas candidat aux élections départementales pour se focaliser sur ses fonctions actuelles.
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