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Le 13 février 2013, le rapport de la Chambre régionale des comptes dénonçait la gestion du personnel de la CUS en informant les citoyens du nombre illégal de jour de congés, de la précarité des vacataires et du flou du système indemnitaire. Depuis, la collectivité a du renoncer à certains avantages accordés à ses agents pour revenir dans la légalité. Mais dès mars 2013, les syndicats ont accusé la CUS d’en profiter pour supprimer des acquis sociaux.
La presse a alors rapporté les multiples « conférences sociales » -discussions entre responsables du personnel chapeautés par le vice-président de la CUS Robert Herrmann et les représentants syndicaux- qui s’en suivirent mais semble avoir manqué la conclusion de l’histoire.
C’est la signature d’un accord le 21 mai entre les représentants des 8 300 agents et l’exécutif qui a calmé le jeu. Robert Hermann, vice-président de la CUS en charge du personnel, explique la méthode choisie pour y parvenir:
« Notre ligne de conduite a été de respecter la loi et de poursuivre notre politique d’amélioration des régimes indemnitaires. » L’idée était de suivre l’avis de la CRC à propos de la suppression des jours de congés illégaux et d’attribuer une hausse de 120€ par an aux cadres C et B en 2013 et 80 € supplémentaires l’an prochain.
Par ailleurs, les vacataires sont désormais recensés, un tiers bénéficie de la loi anti précarité (depuis le 12 mars 2012) et plusieurs centaines sont titularisés. L’accord coupe donc dans les congés mais permet plus de primes et des efforts de déprécarisation.
Aller plus loin
Sur DNA.fr : La CUS taille dans les acquis sociaux
Sur Rue89 Strasbourg : Grève des agents de la CUS jeudi 4 avril
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