Dans un communiqué, l’ex-maire de Strasbourg, la sénatrice UMP Fabienne Keller remarque que Strasbourg n’a été classé que 32e dans un classement des villes européennes offrant des locations de vélo en libre service. Une place « loin derrière Lyon, Paris ou encore Marseille et ramène Strasbourg à une position de mauvais élève dans son domaine d’excellence », note Fabienne Keller, qui en profite pour critiquer le Vél’Hop :
« Pourtant, auparavant, Strasbourg a toujours été citée en exemple et a toujours côtoyé les premières places des podiums : pistes cyclables, usages, parkings surveillés (1800 places à la Gare, Parking Broglie, Parking Sainte- Aurélie…)… C’est le résultat de 30 années de politiques volontaristes.
L’enquête pointe les faiblesses du système : « Strasbourg est à la traîne […] à cause du faible nombre de stations et de vélos. Les vélos ne peuvent être rendus que dans la station de départ, le site internet n’est disponible qu’en français et il n’existe pas d’application pour mobiles ». Vél’hop coûte plus de 3 millions d’euros par an à la collectivité pour un service dont on ne peut dire s’il répond à un besoin public ou privé (service commercial de location de vélo).
Une fois de plus, au-delà des mots, des slogans et des affiches sur papier glacé, nous appelons le Maire à redéfinir une véritable stratégie cycliste à l’échelle de l’agglomération et à donner à Vél’hop un contenu et un usage à la hauteur de son coût. »
Et pan ! Si la faible performance du Vél’Hop est réelle, en revanche Fabienne Keller s’emballe un peu sur le coût annuel. Lors d’une précédente tribune, Anne Schuman, également dans l’opposition municipale avec Fabienne Keller, avait évoqué un coût pour la collectivité de 1,3 million d’euros.
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