Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg
Photo : Roni Gocer / Rue89 Strasbourg
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Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg
Photo : Roni Gocer / Rue89 Strasbourg
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Ici un article intéressant qui lève le voile de la jolie com » qui fait rêver, et montre la face cachée de ce monde des « lulu dans ma rue ».
Le même principe des « autoentrepreneurs » qui sont en fait des travailleurs précarisés qui doivent payer des commissions exubérantes aux gestionnaires de la platteforme informatique.
Mr Jakubowitz rêve d’un monde où des travailleurs précaires se font librement exploiter par les gérants d’une plateforme informatique. C’est là social à la mode 2.0. Comprendre bien sûr du social deux fois zéro.
https://lundi.am/Pour-un-monde-sans-startups-solidaires
Voir plusSurtout de la grosse démagogie.
Voir plusEt il faut voir le budget envisagé pour financer un tel dispositif d’affichage politique:
entre 960 000 euros et 3,6 millions d’euros
Il y a peut-être mieux à faire avec autant d’argent public que d’offrir des ponts d’or à une entreprise privée.
La communication d’Ophéa ne confond-elle pas : obligation de moyens et obligation de résultat ? En effet, quand Ophéa explique « … avoir dépensé plus de 13 000 euros pour les réparations de cet ascenseur » […] et « indique que l’appareil « présente un taux normal de disponibilité ces dernières semaines », les usagers se portent-ils mieux ?
Voir plusCertes non ! Car c’est cette détestable attitude qu’induit une gestion à l’américaine des services, publics ou pas, et qui malmène l’usager. Ici : puisque Ophéa a « dépensé 13.000€ » les gens n’ont pas à venir se plaindre ; puisque le taux statistique de pannes (ou de « disponibilité » en langue communicante) « est dans la norme » qu’on ne vienne pas seriner les oreilles !
Or le problème d’Antoine, n’est pas de savoir si Ophéa a dépensé « un pognon de dingue » mais de pouvoir aller prendre un café au café du coin. Ce qui, à l’entendre, n’est pas d’une évidente évidence.
Cerise sur le gâteau : l’annonce de cette somme de 13.000€ est là pour laisser à penser que ce sont les usagers de l’ascenseur qui sont les fautifs des dysfonctionnements. Antoine n’a plus qu’à faire la gueule à ses voisins ceux-là mêmes qui l’aident à descendre dans la rue ou remonter dans son appartement quand Otis et Ophéa sont défaillants.
Ici un article intéressant qui lève le voile de la jolie com » qui fait rêver, et montre la face cachée de ce monde des « lulu dans ma rue ».
Le même principe des « autoentrepreneurs » qui sont en fait des travailleurs précarisés qui doivent payer des commissions exubérantes aux gestionnaires de la platteforme informatique.
Mr Jakubowitz rêve d’un monde où des travailleurs précaires se font librement exploiter par les gérants d’une plateforme informatique. C’est là social à la mode 2.0. Comprendre bien sûr du social deux fois zéro.
https://lundi.am/Pour-un-monde-sans-startups-solidaires
Surtout de la grosse démagogie.
Et il faut voir le budget envisagé pour financer un tel dispositif d’affichage politique:
entre 960 000 euros et 3,6 millions d’euros
Il y a peut-être mieux à faire avec autant d’argent public que d’offrir des ponts d’or à une entreprise privée.
La communication d’Ophéa ne confond-elle pas : obligation de moyens et obligation de résultat ? En effet, quand Ophéa explique « … avoir dépensé plus de 13 000 euros pour les réparations de cet ascenseur » […] et « indique que l’appareil « présente un taux normal de disponibilité ces dernières semaines », les usagers se portent-ils mieux ?
Certes non ! Car c’est cette détestable attitude qu’induit une gestion à l’américaine des services, publics ou pas, et qui malmène l’usager. Ici : puisque Ophéa a « dépensé 13.000€ » les gens n’ont pas à venir se plaindre ; puisque le taux statistique de pannes (ou de « disponibilité » en langue communicante) « est dans la norme » qu’on ne vienne pas seriner les oreilles !
Or le problème d’Antoine, n’est pas de savoir si Ophéa a dépensé « un pognon de dingue » mais de pouvoir aller prendre un café au café du coin. Ce qui, à l’entendre, n’est pas d’une évidente évidence.
Cerise sur le gâteau : l’annonce de cette somme de 13.000€ est là pour laisser à penser que ce sont les usagers de l’ascenseur qui sont les fautifs des dysfonctionnements. Antoine n’a plus qu’à faire la gueule à ses voisins ceux-là mêmes qui l’aident à descendre dans la rue ou remonter dans son appartement quand Otis et Ophéa sont défaillants.