Commentez, réagissez et construisez avec nous l’actualité locale.
À la Une du Stamm' :
LS
Lina S.
Abo
42 commentaires
Les enseignant.es réquisitionnent collèges et écoles pour y faire dormir des élèves. La ville ne pourrait pas prendre les devants et réquisitionner les gymnases ? En attendant, ces gens sont dans le froid…
Je suis stupéfait de ce mutisme, souvent synonyme de manque de transparence, qui touche les organismes privés, associatifs ou non, dès lors qu’ils perçoivent « quatre francs six sous » d’argent public. À se demander si dans les cahiers des charges, rédigés par les ministères, le silence est l’une des clauses sine qua non.
Car effectivement, on est en droit, en tant que citoyen, de savoir : si le nouvel appel d’offres améliorera la situation des sans-abris en particulier sur l’Euro-métropole ; si les budgets du 115 ont été diminués ou augmentés ; si les salari.es du collectif qui, avant l’ARSEA, avait en charge le 115 auront toujours un job ; etc.
Peut-être pourrait-on s’adresser aux candidats malchanceux, non retenus par la direction du travail et de la solidarité, pour comprendre comment ils ont vécu cet épisode et ce qu’ils vont devenir, compte tenu des subventions qui ne rentreront plus dans leurs caisses. Peut-être encore, qu’ayant retrouvé une certaine liberté de parole, ils sont en mesure de nous faire part de leur expérience ?
Mais tout s’explique quand on sait que c’est Philippe Richert qui préside l’ARSEA, lui qui a été proviseur d’établissement scolaire, président du Conseil général, président du Conseil régional, ministre, sénateur et copain-politique de Bayrou. Jamais il n’aurait eu une telle carrière politique, le Philippe, s’il n’avait pas eu dans son ADN l’art du discret silence et celui du mutisme dans le business, ces deux incontournables de la langue de bois.
Les enseignant.es réquisitionnent collèges et écoles pour y faire dormir des élèves. La ville ne pourrait pas prendre les devants et réquisitionner les gymnases ? En attendant, ces gens sont dans le froid…
BS
Bernard Sibieude
Abo
Je pense que c’est exactement ainsi qu’il convient de penser et … d’agir
BS
Bernard Sibieude
Abo
Je suis stupéfait de ce mutisme, souvent synonyme de manque de transparence, qui touche les organismes privés, associatifs ou non, dès lors qu’ils perçoivent « quatre francs six sous » d’argent public. À se demander si dans les cahiers des charges, rédigés par les ministères, le silence est l’une des clauses sine qua non.
Car effectivement, on est en droit, en tant que citoyen, de savoir : si le nouvel appel d’offres améliorera la situation des sans-abris en particulier sur l’Euro-métropole ; si les budgets du 115 ont été diminués ou augmentés ; si les salari.es du collectif qui, avant l’ARSEA, avait en charge le 115 auront toujours un job ; etc.
Peut-être pourrait-on s’adresser aux candidats malchanceux, non retenus par la direction du travail et de la solidarité, pour comprendre comment ils ont vécu cet épisode et ce qu’ils vont devenir, compte tenu des subventions qui ne rentreront plus dans leurs caisses. Peut-être encore, qu’ayant retrouvé une certaine liberté de parole, ils sont en mesure de nous faire part de leur expérience ?
Mais tout s’explique quand on sait que c’est Philippe Richert qui préside l’ARSEA, lui qui a été proviseur d’établissement scolaire, président du Conseil général, président du Conseil régional, ministre, sénateur et copain-politique de Bayrou. Jamais il n’aurait eu une telle carrière politique, le Philippe, s’il n’avait pas eu dans son ADN l’art du discret silence et celui du mutisme dans le business, ces deux incontournables de la langue de bois.
Retrouvez les titres de Rue89 Strasbourg avec notre newsletter quotidienne.
Commentez, réagissez et construisez avec nous l’actualité locale.
Les enseignant.es réquisitionnent collèges et écoles pour y faire dormir des élèves. La ville ne pourrait pas prendre les devants et réquisitionner les gymnases ? En attendant, ces gens sont dans le froid…
Voir plusJe pense que c’est exactement ainsi qu’il convient de penser et … d’agir
Voir plusJe suis stupéfait de ce mutisme, souvent synonyme de manque de transparence, qui touche les organismes privés, associatifs ou non, dès lors qu’ils perçoivent « quatre francs six sous » d’argent public. À se demander si dans les cahiers des charges, rédigés par les ministères, le silence est l’une des clauses sine qua non.
Voir plusCar effectivement, on est en droit, en tant que citoyen, de savoir : si le nouvel appel d’offres améliorera la situation des sans-abris en particulier sur l’Euro-métropole ; si les budgets du 115 ont été diminués ou augmentés ; si les salari.es du collectif qui, avant l’ARSEA, avait en charge le 115 auront toujours un job ; etc.
Peut-être pourrait-on s’adresser aux candidats malchanceux, non retenus par la direction du travail et de la solidarité, pour comprendre comment ils ont vécu cet épisode et ce qu’ils vont devenir, compte tenu des subventions qui ne rentreront plus dans leurs caisses. Peut-être encore, qu’ayant retrouvé une certaine liberté de parole, ils sont en mesure de nous faire part de leur expérience ?
Mais tout s’explique quand on sait que c’est Philippe Richert qui préside l’ARSEA, lui qui a été proviseur d’établissement scolaire, président du Conseil général, président du Conseil régional, ministre, sénateur et copain-politique de Bayrou. Jamais il n’aurait eu une telle carrière politique, le Philippe, s’il n’avait pas eu dans son ADN l’art du discret silence et celui du mutisme dans le business, ces deux incontournables de la langue de bois.
Les enseignant.es réquisitionnent collèges et écoles pour y faire dormir des élèves. La ville ne pourrait pas prendre les devants et réquisitionner les gymnases ? En attendant, ces gens sont dans le froid…
Je pense que c’est exactement ainsi qu’il convient de penser et … d’agir
Je suis stupéfait de ce mutisme, souvent synonyme de manque de transparence, qui touche les organismes privés, associatifs ou non, dès lors qu’ils perçoivent « quatre francs six sous » d’argent public. À se demander si dans les cahiers des charges, rédigés par les ministères, le silence est l’une des clauses sine qua non.
Car effectivement, on est en droit, en tant que citoyen, de savoir : si le nouvel appel d’offres améliorera la situation des sans-abris en particulier sur l’Euro-métropole ; si les budgets du 115 ont été diminués ou augmentés ; si les salari.es du collectif qui, avant l’ARSEA, avait en charge le 115 auront toujours un job ; etc.
Peut-être pourrait-on s’adresser aux candidats malchanceux, non retenus par la direction du travail et de la solidarité, pour comprendre comment ils ont vécu cet épisode et ce qu’ils vont devenir, compte tenu des subventions qui ne rentreront plus dans leurs caisses. Peut-être encore, qu’ayant retrouvé une certaine liberté de parole, ils sont en mesure de nous faire part de leur expérience ?
Mais tout s’explique quand on sait que c’est Philippe Richert qui préside l’ARSEA, lui qui a été proviseur d’établissement scolaire, président du Conseil général, président du Conseil régional, ministre, sénateur et copain-politique de Bayrou. Jamais il n’aurait eu une telle carrière politique, le Philippe, s’il n’avait pas eu dans son ADN l’art du discret silence et celui du mutisme dans le business, ces deux incontournables de la langue de bois.