Photo : Solidarité Kanaky 67 / Document remis
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rue89strasbourg.com/entretien-archeveque-strasbourg-318351↗
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Photo : Solidarité Kanaky 67 / Document remis
rue89strasbourg.com/entretien-archeveque-strasbourg-318351↗
Commentez, réagissez et construisez avec nous l’actualité locale.
l’analyse sémantique rapide du rapport porte sur un total de 1280 items, où les modes de déplacement sont représentés par les termes suivants :
transports publics : tram et tramway
motorisation individuelle : automobile, voiture, véhicule, individuel, stationnement, trafic, circulation, congestion, report trafic
marche : piéton, piétonnisation, trottoirs
vélo : cyclistes, cyclable, vélo
l’origine géographique des observations du public nous donne une majorité de participants dans la commune centre (53.1%) dont 22.9% pour la Neustadt et moins de 10% hors Strasbourg ou refusant de se localiser :
mes cartes produites sur le thème de la motorisation des ménages sur les trois communes concernées par le projet restent donc particulièrement adaptées au sujet qui nous occupe…
pour revenir au rapport lui-même, et s’il y avait encore besoin de démontrer l’existence de biais partisan du système automobile chez les commissaires enquêteurs, on relèvera dans leurs écrits une pléthore de citation du report de trafic motorisé (32 fois) mais avec l’absence du concept « d’évaporation de trafic » en cas de réduction d’offre d’infrastructure routière…
on peut aussi évoquer le stationnement, où les rapporteurs semblent craindre une émeute frumentaire automobiliste, alors que n’est jamais mentionné le CEREMA et ses préconisations, dont précisément celle du levier du stationnement, sa réduction devant amener celle de la pratique de la motorisation individuelle…
Voir plusaprès avoir parcouru ce rapport on ne peut qu’être scandalisé d’un travail aussi sectaire et bâclé, ce qui décrédibilise le dispositif d’enquête publique…
sur la forme on regrettera, outre les innombrables fautes d’orthographe, certains passages qui restent illisibles du fait certain que les auteurs ont négligé la relecture, preuve d’un travail non consciencieux, manquant de rigueur et de soin. Situation d’autant plus grave quand ça concerne les commentaires de la commission d’enquête. Allez donc exploiter par exemple un tel galimatias :
« La réduction de la baisse de trafic sur la M35 est rendue nécessaire pour réduire la pollution de cet axe. » p.127
sans doute le manque de culture mobilité et urbanisme – malgré la présence d’une urbaniste parmi les commissaires… – nous fait lire cinq fois sur huit « parc relais » sans S, ou nous parle de « mobilités douces » comme au bon vieux temps (!)…
sur le fond maintenant, une rapide analyse sémantique du grimoire dégage un fort tropisme automobile, digne d’un discours de l’automobile club débité au zinc du coin :
on réussit à parler davantage des questions automobiles (43.7%) que du transport public (41.7%), reléguant loin derrière les modes actifs (7.5% pour la marche et 7.1% le vélo)…
le parti pris est à chaque détour de paragraphe, avec cet exemple pris au hasard, p.72, sur le « désagrément de devoir subir un passage du tram à 3m de ses fenêtres », pire que le passage d’un flot permanent de bagnoles et de 2RM… ?
Voir plusLe problème des pavés vient des Architectes des Bâtiments de France, qui refusent qu’on y touche. Que dire, par exemple, de la rue Mercière, où les blocs de grès rose situés devant les bâtiments, censés faciliter la circulation des PMR, sont tous ensevelis sous les terrasses et les étalages de souvenirs ?
Voir plusCette municipalité, comme les autres, n’a pas fait grand-chose pour faciliter le déplacement des PMR. La seule initiative notable est la mise en place d’une nouvelle réglementation concernant les terrasses. Bien que des contrôles soient effectués, trop d’établissements refusent encore de respecter les règles.
En ce qui concerne le stationnement sauvage des véhicules (voitures, motos, vélos, trottinettes, etc.), je n’observe aucun changement.
l’analyse sémantique rapide du rapport porte sur un total de 1280 items, où les modes de déplacement sont représentés par les termes suivants :
transports publics : tram et tramway
motorisation individuelle : automobile, voiture, véhicule, individuel, stationnement, trafic, circulation, congestion, report trafic
marche : piéton, piétonnisation, trottoirs
vélo : cyclistes, cyclable, vélo
l’origine géographique des observations du public nous donne une majorité de participants dans la commune centre (53.1%) dont 22.9% pour la Neustadt et moins de 10% hors Strasbourg ou refusant de se localiser :
mes cartes produites sur le thème de la motorisation des ménages sur les trois communes concernées par le projet restent donc particulièrement adaptées au sujet qui nous occupe…
pour revenir au rapport lui-même, et s’il y avait encore besoin de démontrer l’existence de biais partisan du système automobile chez les commissaires enquêteurs, on relèvera dans leurs écrits une pléthore de citation du report de trafic motorisé (32 fois) mais avec l’absence du concept « d’évaporation de trafic » en cas de réduction d’offre d’infrastructure routière…
on peut aussi évoquer le stationnement, où les rapporteurs semblent craindre une émeute frumentaire automobiliste, alors que n’est jamais mentionné le CEREMA et ses préconisations, dont précisément celle du levier du stationnement, sa réduction devant amener celle de la pratique de la motorisation individuelle…
après avoir parcouru ce rapport on ne peut qu’être scandalisé d’un travail aussi sectaire et bâclé, ce qui décrédibilise le dispositif d’enquête publique…
sur la forme on regrettera, outre les innombrables fautes d’orthographe, certains passages qui restent illisibles du fait certain que les auteurs ont négligé la relecture, preuve d’un travail non consciencieux, manquant de rigueur et de soin. Situation d’autant plus grave quand ça concerne les commentaires de la commission d’enquête. Allez donc exploiter par exemple un tel galimatias :
« La réduction de la baisse de trafic sur la M35 est rendue nécessaire pour réduire la pollution de cet axe. » p.127
sans doute le manque de culture mobilité et urbanisme – malgré la présence d’une urbaniste parmi les commissaires… – nous fait lire cinq fois sur huit « parc relais » sans S, ou nous parle de « mobilités douces » comme au bon vieux temps (!)…
sur le fond maintenant, une rapide analyse sémantique du grimoire dégage un fort tropisme automobile, digne d’un discours de l’automobile club débité au zinc du coin :
on réussit à parler davantage des questions automobiles (43.7%) que du transport public (41.7%), reléguant loin derrière les modes actifs (7.5% pour la marche et 7.1% le vélo)…
le parti pris est à chaque détour de paragraphe, avec cet exemple pris au hasard, p.72, sur le « désagrément de devoir subir un passage du tram à 3m de ses fenêtres », pire que le passage d’un flot permanent de bagnoles et de 2RM… ?
Le problème des pavés vient des Architectes des Bâtiments de France, qui refusent qu’on y touche. Que dire, par exemple, de la rue Mercière, où les blocs de grès rose situés devant les bâtiments, censés faciliter la circulation des PMR, sont tous ensevelis sous les terrasses et les étalages de souvenirs ?
Cette municipalité, comme les autres, n’a pas fait grand-chose pour faciliter le déplacement des PMR. La seule initiative notable est la mise en place d’une nouvelle réglementation concernant les terrasses. Bien que des contrôles soient effectués, trop d’établissements refusent encore de respecter les règles.
En ce qui concerne le stationnement sauvage des véhicules (voitures, motos, vélos, trottinettes, etc.), je n’observe aucun changement.